Thursday, July 22. 2010TechnoCRAFT: Hackers, Modders, Fabbers, Tweakers and Design in the Age of IndividualityVia e-flux ----- Yerba Buena Center for the Arts
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08:47
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Wednesday, July 07. 2010Personal Artificial Sun (and luminous night!)
Accessible everywhere and to everybody thanks to the Internet, this artificial climate called i-weather makes it possible to live in a situation completely removed from natural locations by producing an artificial circadian rhythm synchronised to match the inner cycle of the human hormonal and endocrine system. In the absence of the natural terrestrial cycle of day and night, it becomes apparent that this inner cycle in fact lasts around 25 hours, and that body temperature, the alternation between sleep and wakefulness, and the accumulation and secretion of substances such as cortisone and oligopeptides, all depend on it.
Personal comment:
We very recently released a new version of I-Weather, a speculative proposition for an artificial climate based on light therapy principles, mainly. It will be used for an installation later this year in San Francisco - San Jose (the 01SJ biennal of curator Steve Dietz).
The climate is open source and free to use. More free applications and pieces of code should appear along the way.
Posted by Patrick Keller
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13:54
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Wednesday, June 23. 2010Arctic Opening (Fenêtre Arctique)
By fabric | ch ----- Arctic Opening is a new installation by fabric | ch, curated by Seconde Nature (curatorship: Pierre-Emmanuel Reviron) that we will install next week on the Frioul Islands in Marseille (South of France, Mediterranean Sea), in the context of the Festival MIMI (Festival des musiques innovantes et actuelles). The installation will be freely accessible to everyone from the 30th of June to the 14th of July and is part of an outdoor exhibition presenting several works of art / experimental architecture (among which Nicolas Reeves, Lee Patterson).
The aim of the project is to let appear a "second day" made of a large artificial ligthing, between Marseille's sunsets and sunrises, when everything becomes dark and quiet on the islands. This illumination will have its source up north, beyond the polar circle, where the sun shines 24 hours long during summer. Thus the continuous day of the arctic summer will be transported to the shore of the Mediterranean Sea. Arctic Opening will light up a zone of the arid landscape of the Frioul close to an industrial ruin, channeling a fictional catastrophic future of an Arctic Ocean free of ice with the present of this mediterranean island, already surrounded by sea routes and heavy tourism. The result will become a metis landscape, all nights long: an arctic mediterranean, remote day at night.
The overall installation will look a bit like a scientific expedition, with sensing devices and climatic interfaces set up under a tent, which will analyze the polar meteorologic data and control the variations of intensity of Arctic Opening. -------------------------------- ARCTIC OPENING
-------------------------------- Original Text (in French):
FENÊTRE ARCTIQUE Chaque jour, lorsque la nuit tombe sur nos paysages urbanisés, dans nos villes, nos rues ou nos ports, un autre jour se lève, électrique. C'est littéralement une " seconde journée " qui commence : celle des néons et des enseignes, des éclairages publics au sodium, au mercure ou à la fluorescence, celle encore des fenêtres et des vitrines illuminées, celle enfin d'une effervescence nocturne que nous ne connaissions pas il y a encore deux siècles. Bien qu'aujourd'hui nous n'y pensions plus guère, tant ce " deuxième jour " fait dorénavant partie de notre quotidien de citadins, cet éclairage fut une conquête : par le feu en premier lieu, par le gaz ensuite, et plus récemment par l'électricité. Cette lumière " fabriquée " permit d'abord de prolonger de façon artificielle le jour durant la nuit, d'éclairer la pénombre, mais aussi d'architecturer et de transformer de façon radicale notre relation au temps, au paysage, à l'espace. Elle permit surtout de dépasser cette donnée naturelle, immémoriale et incontournable qu'a toujours été le cycle du jour et de la nuit induit par la rotation de la Terre sur elle-même, et de redéfinir ainsi l'espace architectural et urbain. Cependant, ce jour devenu " perpétuel " grâce à l'électricité interféra dès le XIXème siècle avec nos rythmes naturels, produisant des modifications spectaculaires : émancipés de l'alternance diurne et nocturne imposée par la nature, les habitudes sociales et les usages des habitants bénéficiant de cette " découverte " se retrouvèrent immédiatement et irrémédiablement transformés. On se mit à vivre et travailler la nuit, à se divertir de plus en plus sous un éclairage artificiel, et parfois, en compensation, à dormir le jour… à l'abri des persiennes (autre système, mécanique celui-ci, de contrôle du climat et de la lumière). On se mit aussi à concevoir de nouvelles architectures qui ne nécessitaient plus d'éclairage naturel. En quelques décennies, l'éclairage artificiel modifia en profondeur les modes de vie des citadins, mais pas uniquement : les oiseaux se mirent à chanter la nuit à proximité des lampadaires, les insectes à s'agglutiner sous les projecteurs et les étoiles à s'effacer partiellement du ciel nocturne urbain, ouvrant ainsi la porte à un univers étrange, transformé et où se mêlent cycles naturels et artificiels. Pertes et gains donc. Ce nouvel environnement fut également marqué par la volonté des hommes d'en maîtriser l'" aléatoire " ou le " sauvage " pour prendre le contrôle d'un nombre grandissant de facteurs et de dimensions constitutives de leur habitat. Aujourd'hui encore, cette " deuxième journée ", historiquement " industrielle ", demeure souvent un jour à la lumière monotone, à vocation essentiellement fonctionnelle (voir, sécuriser, travailler, mais aussi lire, cuisiner, etc.). La plupart du temps, elle n'évoque rien, et si elle varie, c'est pour rester dans une zone de confort préprogrammée, au contraire des climats lumineux naturels qui jouent continuellement avec le paysage pour offrir différentes occupations et perceptions d'un même environnement. De plus nous commençons à peine à prendre la mesure du coût énergétique de cette entreprise et de sa participation au bilan écologique global négatif de l'humanité. Pourtant, cet environnement, parfois magique, parfois inquiétant, développe pour nous, incontestablement, une poésie des décalages. Ces décalages qui mêlent présents et futurs, il s'agit de les déployer dans une réflexion d'ensemble sur notre espace contemporain et notre consommation d'énergie. Conçu pour le Festival des Musiques Innovantes (MIMI) 2010 à Marseille, sur les îles du Frioul, le projet Fenêtre Arctique n'a donc pas pour objectif de nier cette " deuxième journée ", mais d'en amplifier les aspects sensibles et positifs. Fenêtre Arctique cherche ainsi à développer le potentiel d'imaginaire(s)de l'illumination artificielle, tout en intégrant les nouvelles technologies et les cycles d'éclairage intelligents à faible consommation énergétiques. Dans un environnement désormais mondialisé, perpétuellement interconnecté, où se développent de nouvelles mobilités, temporalités et comportements sociaux aux croisements des fuseaux horaires, ce jour artificiel offre l'occasion d'une ouverture vers d'autres jours, simultanés et distants : une " connexion " imaginaire ou médiatisée avec des contrées où précisément et littéralement, au même instant, il fait jour. Par le biais d'images satellites et de capteurs de données, il est désormais possible d'imaginer ouvrir une " fenêtre " sur une lumière sensible et éloignée dont l'intensité varie, continuellement, où le ciel est ensoleillé, puis couvert, puis éventuellement ensoleillé à nouveau. Une fenêtre " téléportant " de façon abstraite une atmosphère distante, sans mobilité physique, sans moyen de transport autre que le transport des données, de là-bas à ici. Avec Fenêtre Arctique, fabric | ch se propose de créer une telle " ouverture " à large échelle, vers un autre jour, durable et distant : une clarté artificielle, sensible, révélant certains motifs géographiques, lumineux et météorologiques, à l'échelle du globe (à l'été d'un hémisphère correspond en opposé l'hiver de l'autre, au clair l'obscur, au jour perpétuel d'un pôle la nuit de l'autre, etc.). Lorsque la nuit tombe sur Marseille, ce " deuxième jour " se lève en prenant sa source quelque part au nord du Cercle Arctique, aux confins des zones habitables (Hammerfest, Murmansk, Prudhoe Bay, Tuktoyaktuk, Igloolik, Clyde River, Scoresbysund, etc.), où une fois les glaces fondues de nouvelles routes maritimes s'ouvrent et s'ouvriront plus encore à l'avenir. Alimentée par la lumière de contrées, où, en cette saison, le soleil à l'éclairage horizontal ne se couche jamais, où son lever se mêle à son coucher, Fenêtre Arctique reproduit les modulations continuelles de l'été septentrional. Composée de centaines de diodes électroluminescentes (LEDs), cette bande lumineuse longue de dix-huit mètres éclaire un paysage rocailleux, balayé par les vents. Au lever du soleil, elle s'éteint lentement pour laisser apparaître une installation temporaire de tubulures, plantées là pour mener cette expérience en lumière distante. Dressée à proximité, au voisinage d'un vestige militaire et industriel du XXème siècle, une tente abritant des instruments de contrôle évoque une possible expédition scientifique en milieu " hostile ".
La combinaison de l'éclairage produit par cette fenêtre et le paysage des îles du Frioul engendre un territoire composite : Méditerranée arctique, jour distant nocturne. Ce territoire métisse en lumière mélangée est créé à dessein comme environnement prospectif des motifs contemporains de la mobilité et du croisement des fuseaux horaires, des flux et des réseaux, de l'artificialité et de la médiatisation, ou encore pour signaler les étranges similarités topographiques entre les îles arides du Frioul et les territoires arctiques où aucun arbre ne pousse. Comme si ce lieu temporaire au large de Marseille, éclairé par une lumière reconstruite et transportée de l'arctique, pouvait révéler le futur lointain, catastrophique et fictif, de ces territoires nordiques : réchauffés par les dérèglements climatiques, parcourus par le va et vient des bateaux lancés sur les nouvelles routes maritimes ouvertes par la fonte des glaces, les rives du Grand-Nord pourraient commencer à ressembler celles de la Méditerranée. Cet environnement se métisserait alors, lui-aussi, à la façon des populations devenues de plus en plus mobiles au fil du temps : mélanges d'ici et d'ailleurs, de futurs et de présents, de matériel et d'immatériel. Fenêtre Arctique : territoires mélangés.
fabric | ch, juin 2010.
-------------------------------- Project, conception and programmation: fabric | ch Ligths: Lumens8 On site supervision: Etienne Fortin, AMI MIMI Direction: Ferdinand Richard, AMI Curatorship: Pierre-Emmanuel Reviron, Seconde Nature
With the support of Marseille-Provence 2013, MIMI Festival and Lumens8. Arctic Opening is a MIMI 2010 creation by fabric | ch.
Related Links:Personal comment: Note: the MIMI Festival is the occasion to listen to some of the most innovative or profiled musicians in the incredible context of the Frioul Islands. I can for example highly recommend the evening of the 11th of July: Carsten Nicolai a.k.a. Alva Noto in concert with Blixa Bargeld (Einstürzende Neubauten). This promises a lot!
Posted by Patrick Keller
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21:32
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Friday, June 18. 2010Physical ScrollbarsVia Next Nature ----- Scrollbars is a series of installations and physical scrollbar-representations created by Dutch artist Jan Robert Leegte. According to the artist, most of us consider the scrollbar to be a virtual object – but in use it triggers reactions such as frustration, which suggests a subconscious acceptance of the inherent “reality” of these objects.
Related Links:Personal comment: A bit old alrerady, but In Memoriam of the time when we used "frames" to realise internet websites... A very long time ago! Wednesday, June 02. 2010Outdoor Furniture(Analog Media Lab, Chair I: Rococo Armchair Retrofit, 2010. Photo by Analog Media Lab.) Chair I: Rococo Armchair Retrofit and Chair II: Ghost Chair Retrofit belong to a series of projects by Analog Media Lab exploring interfaces between insect and human communities. These works focus on domestic insects that have not been domesticated — meaning, they are generally considered invasive, unproductive or otherwise problematic (e.g., ants, termites, moths). (Analog Media Lab, Chair I: Rococo Armchair Retrofit, 2010. Photo by Analog Media Lab.) Connected by flexible tubing to ports in a perimeter wall, the interior volumes of Chair I and Chair II are literally part of the outdoors, making them inhabitable by insects. Active nesting and reproductive behaviors are made visible within the context of the domestic interior. (Analog Media Lab, Chair II: Ghost Chair Retrofit, 2010. Photo by Analog Media Lab.) Analog Media Lab is a collaborative practice founded by David L. Hays, Kevin Stewart and Shuangshuang Wu.
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Tuesday, April 06. 2010Ice Cream Climatology[Image: The Cloud Project van by Zoe Papadopoulou and Cathrine Kramer].
Like a whimsical hybrid of molecular gastronomy and Glacier/Island/Storm, the Cloud Project by Zoe Papadopoulou and Cathrine Kramer, design-interaction students at London's Royal College of Art, would use "artillery dispersed ice cream ingredients," fired from roof-mounted cannons, "to make clouds snow ice cream." [Images: From the Cloud Project by Zoe Papadopoulou and Cathrine Kramer]. The van's projectile clouds of aerosolized nanotechnology would kick-start snowflake formation high above—seemingly inspired by the cloud-producing exhalations of open-ocean algae—but they would also then scent the resulting snowfall with the aroma of fresh strawberries. The result? Ice cream, delivered soft, cold, and delicious, falling straight from the afternoon sky. Perhaps we'll soon all need ice cream gloves. [Image: A how-to guide for precipitating strawberry ice cream by Zoe Papadopoulou and Cathrine Kramer]. Oddly, BLDGBLOG proposed a variant on this—scented snow—a few years back, so it should come as no surprise that I think it's at least worth a shot. After all, what could possibly go wrong? But it's worth asking what other foodstuffs might also be made to precipitate directly from the summer sky—when agriculture gives up the ghost, say, or once our planetary soils have been entirely depleted, could we someday farm the sky? Aerocultural precipitation: nutrition fresh and direct from the planet's atmosphere. And what a strange planet it would be if this somehow sparked runaway ice cream climate change: unstoppable drifts of Chunky Monkey filling the streets of Montreal, vast glaciers of the stuff carving valleys through Antarctic plains. (Thanks to Liam Young for the tip! Speaking of food, meanwhile, don't miss the previous post about this coming weekend's quarantine banquet). Related Links:
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