Monday, September 14. 2009PS3's new 3D mode, coming in 2010 to all existing gamesYou know what's absolutely useless? A video of Wipeout HD being played in 3D, with some schmuck wearing 3D glasses and babbling on about how much fun he's having. Well, that schmuck is this Engadget editor, the video can be found after the break, and we've gotta say: we loved it. Especially for something like Wipeout HD, whose neon-infused tracks make for an almost too convenient example of rapidly approaching vanishing points, we'd say 3D could really be a quasi-"killer app" for consoles going forward -- especially if those fancy new motion controllers don't catch on for Microsoft and Sony. In many ways, 3D just seems to make more sense in a video game than for a movie, and the whole problem of finding content to deliver in the format has already been solved: a software update for the PS3 sometime in 2010 will enable it to provide a 3D viewing experience to "all" existing games on the system. We're sure there will be some exceptions, but it sounds very promising. The console itself pumps out a quite regular signal over HDMI, which the TV syncs up with your 3D glasses. A 200Hz TV, for instance, alternates 1080p frames, with 100Hz for each eye. Of course, you'll need a brand new TV, but at least it won't be restricted to just Sony televisions. Via Engadget Personal comment: If content producers start using new 3D screens (which are existing since several years now without that much success), it may make 3D technologies used in TV converging to a common standard that will be reliable for games... but also for 3D movies... unless it makes emerging a new standard war... Moonbell: Making music from the surface of the MoonMusic fans can now play the Moon like a DJ spins a record, using a new online programme that generates melodies from its rugged surface.
Moonbell, which is free to use, exploits precise topographical data supplied by a Japanese satellite to create endless loops based on rises and falls in the Moon's terrain. Users can either play a full orbit or select the "free scratch" mode, which allows them to map their own routes across the Moon's surface. Like a record player, Moonbell translates the bumps and ridges it detects into musical notes. The resulting compositions can be interpreted by any combination of more than 138 instruments, but explorers hoping to produce an orchestral masterpiece may be disappointed. All of the Telegraph's attempts on the software sounded dispiritingly similar – more like indulgent free jazz than Pink Floyd's Darkside of the Moon. The software works by interpreting information provided by the Japan Aerospace Exploration Agency's Kaguya satellite, which used a laser altimeter to generate detailed maps of the Moon until its planned crash in June this year. The music produced by Moonbell synthesises three types of topographical data. The melody is generated by the actual ups and downs in the Moon's surface, while the "mid tones" are related to the elevation of the immediately surrounding area and the bass line is determined by an even broader section of elevation. This is not the first online tool to make use of Kaguya since its launch in 2007 – Google Earth's 3D Moon option is also based on the information sent back by the satellite. Related Links:Wednesday, September 09. 2009lemonde.fr - Biohackers : les bricoleurs d'ADNUne ruelle discrète, dans un quartier populaire de San Francisco, Californie. Une bande de hackers informatiques, ces fous de programmation et de réseaux, voire de piratage, est installée à demeure dans un petit hangar, qu'ils ont baptisé Noisebridge puis aménagé en "hacker space". Au rez-de-chaussée, un atelier d'électronique, des établis, des caisses à outils, et aussi une cuisine et un bar. A l'étage, des sofas, une batterie d'ordinateurs et une bibliothèque technique. Ils sont une centaine à venir ici régulièrement, pour travailler, s'entraider ou bavarder. Leurs projets vont de la création de logiciels permettant de surfer sur Internet en restant anonyme jusqu'à la fabrication d'un bracelet de cheville qui indique le nord à coups de vibrations.
Ce soir, ils sont venus découvrir un domaine qu'ils connaissent mal : le bricolage appliqué aux manipulations génétiques. Ils ont invité une dizaine de militants d'un groupe baptisé DIYbio – "Do-it-Yourself Biology", la biologie à faire soi-même. Né sur Internet, DIYbio (www.diybio.org) est rapidement devenu une vraie communauté. Certains sont de jeunes biologistes diplômés qui ont décidé de sortir des sentiers battus, d'autres des autodidactes. Presque tous revendiquent le titre de "biohackers", car ils entendent mener leurs recherches en toute liberté, loin des laboratoires officiels. Dans un premier temps, ils veulent gagner à leur cause les hackers informatiques, une communauté nombreuse, dynamique et dotée d'une culture forte : compétence technique, solidarité, irrespect à l'égard des autorités et des savoirs établis et, surtout, désir irrépressible de démonter tout ce qui leur tombe sous la main pour voir comment ça marche. Les biohackers s'installent dans la cuisine. Kay Aull, une grande fille simple et souriante, est venue spécialement de Boston. Elle demande à un habitué de Noisebridge, un garçon fortement tatoué, de cracher dans un tube de verre. Puis elle lui ordonne de verser dans le tube une pincée de sel, une goutte de liquide vaisselle, du jus de pamplemousse et un doigt de rhum. Au bout de quelques instants, des filaments blanchâtres montent à la surface : "C'est ton ADN, tu viens de l'extraire de ta salive. Tu peux le sortir du tube avec un cure-dents." Tandis que la petite foule applaudit, Kay explique ce qui vient de se passer : "Pour simplifier, le détergent casse la paroi des cellules, le sel amalgame l'ADN, le pamplemousse neutralise les protéines qui pourraient l'endommager et l'alcool le chasse vers la surface." Pour un biologiste professionnel, cette expérience est totalement banale, mais Kay et sa bande ont remarqué ses vertus pédagogiques : "Le grand public considère le génie génétique comme une activité quasi magique, réservée à une élite intellectuelle. D'autres pensent qu'on peut la mettre en œuvre uniquement dans des laboratoires ultrasophistiqués coûtant des milliards de dollars. C'est faux. Nous devons aussi répondre à tous ceux qui prêchent l'obscurantisme" et pour qui les manipulations génétiques et les OGM sont un crime contre la nature ou contre la volonté divine. "Or, là, quand vous voyez votre ADN apparaître grâce à des ingrédients aussi familiers, une énorme barrière psychologique tombe d'un seul coup." Née en Californie, Kay Aull, 23 ans, vit à présent près de Boston, dans une petite maison en désordre qu'elle partage avec trois colocataires. Après sa licence de biologie, elle a travaillé quelque temps pour une start-up qui a fait faillite : "Aujourd'hui, je suis chômeuse et biohacker free-lance. Je travaille chez moi." Vu le manque de place, elle a construit son laboratoire dans un placard. Sur les étagères surchargées, on remarque d'abord un thermocycleur, engin servant à dupliquer l'ADN : "Neuf, il coûte 4 000 dollars [environ 2 800 euros]. Je l'ai acheté d'occasion, sur le site d'enchères eBay, pour 59 dollars. Il était cassé, je l'ai réparé." Elle a fabriqué les autres instruments elle-même. Son incubateur est taillé dans une boîte d'emballage en polystyrène et le thermostat provient d'un vieil aquarium. Le boîtier électrifié servant à séparer les segments d'ADN a été bricolé à partir d'un cadre de tableau et d'une boîte en plastique tapissée de papier aluminium. La lumière bleue, indispensable pour voir l'ADN, provient d'une guirlande de Noël roulée dans le fond du boîtier. Les filtres de couleur purifiant la lumière sont des feuilles de plastique utilisées par les photographes. Kay minimise son exploit : "Ces machines sont assez simples. Si elles sont chères, c'est parce que les seuls clients sont des entreprises et des universités avec de gros budgets. Du coup, les fabricants se prennent des marges bénéficiaires gigantesques." Armée de ce bric-à-brac, Kay a d'abord modifié le génome d'une bactérie : "Je l'ai surtout fait pour prouver qu'on peut réussir ce genre de chose sans labo professionnel." Sa bactérie vit toujours, dans le congélateur de la cuisine. Puis Kay a voulu savoir si elle risquait de développer une maladie sanguine assez grave, l'hémochromatose, présente dans sa famille. Pour cela, elle a procédé à l'analyse de son propre ADN. Après plusieurs soirées de travail, elle découvre, la veille de son départ pour San Francisco, qu'elle est porteuse d'une mutation génétique favorisant l'apparition de la maladie. Dès son arrivée chez les hackers californiens, elle leur annonce son autodiagnostic, sans fausse pudeur, simplement pour démontrer la puissance du biohacking : "Voilà ce qui est faisable avec 1 000 dollars, un placard et un mois de loyer." Séduits, les responsables de Noisebridge envisagent de louer le local voisin pour accueillir les militants de DIYbio et entamer le rapprochement entre les deux tribus. Génie génétique et démocratique Kay n'aurait rien pu faire si elle avait été coupée du monde, mais les adeptes de DIYbio profitent d'une situation inédite dans l'histoire des sciences de la vie : Internet a totalement démocratisé l'accès au savoir. Les universités y publient leurs cours, leurs articles scientifiques, leur documentation. Les laboratoires publics et certaines entreprises mettent en ligne des bases de données contenant leurs découvertes. Le code du génome humain est disponible sous la forme d'un fichier de 1,44 gigaoctet – à peu près la taille d'un film piraté. N'importe qui peut faire analyser son propre génome pour quelques centaines de dollars, en envoyant un échantillon de salive à une société spécialisée. Pour aller plus loin, il existe des logiciels gratuits facilitant l'exploitation des données brutes. D'autres programmes permettent d'inventer un segment d'ADN artificiel sur un PC. Il suffit ensuite d'envoyer sa formule par courriel à un laboratoire pour recevoir par la poste, quelques jours plus tard, le segment d'ADN de synthèse fabriqué sur mesure, pour un prix raisonnable. Les gels, les teintures et les éléments biologiques permettant de comparer, de sectionner et de modifier l'ADN s'achètent aussi via Internet. En Californie, les biohackers ont lancé de front plusieurs projets. Josh Perfetto, 30 ans, petit brun calme et discret, a derrière lui une brillante carrière d'informaticien. Il vit avec son épouse dans une belle maison à Saratoga, à deux heures de San Francisco. En 2007, tout en travaillant à plein-temps, Josh avait décidé de se reconvertir dans le génie génétique. Son rêve : modifier une bactérie afin qu'elle produise un biocarburant de type éthanol, en ne consommant que de l'eau et la lumière du soleil. Josh se met à étudier la biologie de façon intensive, seul, le soir et le week-end. Puis il loue un petit local dans un parc industriel et monte un labo rudimentaire : "J'ai acheté de l'équipement d'occasion, ça m'a coûté 20 000 dollars [14 000 euros]." Après des mois d'efforts, il réussit à produire un peu d'éthanol, mais ses coûts de revient sont trop élevés. Il décide malgré tout de suivre sa passion. Il quitte son emploi et monte une start-up de gestion d'annonces publicitaires sur Internet : "ça rapporte peu, mais ça ne me prend qu'une quinzaine d'heures par semaine, ça me laisse du temps pour mon projet de biocarburant." Pourtant, faute d'argent, Josh doit abandonner son local. Il transporte chez lui tout son équipement, qui encombre désormais ses placards. Il hésite à remonter son labo dans son garage : "Ce type d'activité produit des fumées et des odeurs qui pourraient déranger les voisins, et aussi des déchets chimiques dont il faut se débarrasser proprement." Le problème essentiel est bien sûr la bactérie elle-même : "Quand je modifie mes bactéries pour qu'elles produisent de l'éthanol, j'introduis également une seconde modification qui les rend résistantes aux antibiotiques. Puis j'injecte des antibiotiques dans leur bocal pour faire le tri : seules celles sur lesquelles la modification a réussi survivent." Il se retrouve donc avec des stocks d'OGM résistants aux antibiotiques : "Je dois faire attention, car si ces organismes s'échappaient dans la nature, ils pourraient transmettre leur résistance à d'autres bactéries pathogènes, dangereuses pour l'homme." Quand Josh découvre l'existence des DIYbio, il se joint à eux aussitôt, dans l'espoir de monter un labo collectif. Il fait la connaissance d'un militant très actif, Tito Jankowski, un grand blond athlétique de 22 ans. Tito, qui a grandi à Hawaï, vit à Sacramento, à deux heures de San Francisco, où il travaille pour une société d'audit chargée d'améliorer le fonctionnement de l'administration. Mais dès qu'il a un moment libre, il se consacre à sa nouvelle passion. "Design libre" Tito est convaincu que le biohacking deviendra rapidement un mouvement de masse si on propose au public des appareils à la fois pratiques, compacts et bon marché. Ils devront aussi être beaux, avec des formes et des couleurs harmonieuses – alors qu'aujourd'hui les appareils professionnels ont un aspect délibérément rébarbatif, comme s'ils avaient été conçus pour décourager les amateurs. Avec un copain resté à Hawaï, avec qui il communique par Internet, Tito a entrepris de fabriquer une boîte de séparation de l'ADN très design. Il a transformé la buanderie et le salon de son appartement en atelier, avec des scies, des étaux, des fers à souder et beaucoup de poussière. Après des mois de travail, il touche au but, son engin fonctionne : "Il reviendra à 200 dollars [140 euros], avec des performances supérieures à celles des machines existantes, qui coûtent vingt fois plus cher." Déjà, Josh et Tito travaillent ensemble à la conception d'un appareil qui combinerait duplication, séparation et visualisation de l'ADN. Il serait commandé par un minimodule électronique très bon marché, conçu par des hackers informatiques européens et américains. Ils vont peut-être recevoir l'aide de Tim Heath, un quadragénaire de la Silicon Valley, spécialiste des logiciels libres. Après avoir rencontré par hasard des militants de DIYbio, Tim décide de s'initier à la génétique en leur compagnie : "Au début, j'étais un peu ridicule, je n'y arrivais pas. Puis j'ai compris que le fonctionnement d'une cellule ressemble à celui d'un ordinateur, ou l'inverse, et là tout est allé très vite. Le code du génome humain comporte trois milliards de paires de base. Or je travaille régulièrement sur des logiciels dont le code-source contient trois milliards d'octets. Ce volume de données ne me fait pas peur." Les membres de DIYbio ont décidé de mettre leurs savoirs et leurs découvertes en commun. Ils ont repris à leur compte la philosophie de base des hackers informatiques, qui a donné naissance au mouvement mondial du logiciel libre : partage des connaissances, solidarité et travail en collaboration. Comme leurs aînés, les biohackers rejettent le concept de secret de fabrication, et refuseront de déposer des brevets ou des copyrights sur leurs inventions. Ils en laisseront certaines tomber dans le domaine public et protégeront les autres en utilisant les instruments juridiques inventés par les hackers dans les années 1990, tels que la "licence libre" ou le "copyleft" : n'importe qui a le droit de s'emparer d'un programme "libre" pour le modifier ou l'améliorer, à condition que les versions ultérieures soient, elles aussi, libres et ouvertes. Kay Aull a commencé à publier sur Internet ses notes de travail, pour éviter aux débutants d'avoir à refaire le même chemin. Tito Jankowski a créé une start-up pour exploiter son appareil mais, par ailleurs, il va publier ses plans sur Internet afin que d'autres puissent l'améliorer : "Après le logiciel libre, nous devons imposer le “design libre”. Et si un industriel chinois utilise mes plans pour fabriquer mon engin pour 3 dollars pièce, ce sera tant mieux. Le biohacking deviendra un hobby planétaire." La "bioerreur", scénario crédible Les biohackers se disent conscients des risques inhérents au génie génétique, même s'ils affirment qu'ils sont très gérables. Un petit groupe de militants de Boston a entrepris de rédiger et de diffuser un ensemble de règles de sécurité et de transparence à l'usage des débutants. Ils souhaitent éviter les accidents et aussi rassurer la population et les pouvoirs publics. Pour sa part, Kay Aull cherche un équilibre entre l'optimisme volontariste propre aux scientifiques et la perspective d'une catastrophe provoquée par un apprenti sorcier : "Le risque de “bioterreur” dont parlent les politiciens ne m'inquiète pas, c'est un fantasme. En revanche, la “bioerreur”, commise par quelqu'un qui croyait bien faire, est un scénario crédible." A noter que DIYbio devrait rester un réseau informel, sans personnalité juridique. Si un de ses membres lâchait dans la nature un OGM nocif et se retrouvait devant la justice, le reste de la bande ne serait pas inquiété directement. A présent, Tito, Kay, Tim et les autres espèrent que, sous leur impulsion, des milliers d'autodidactes vont bientôt s'initier à la génétique dans leur garage ou leur chambre d'étudiant. En jouant sur leurs PC avec le code génétique des plantes, des animaux et même de l'homme, des jeunes surdoués feront des découvertes théoriques imprévues et iconoclastes. Ensuite, grâce aux nouveaux instruments de laboratoire en "design libre", ils se livreront à toutes sortes de manipulations génétiques, hors de tout contrôle. Leur liberté d'imagination et leur fraîcheur d'esprit leur permettront de rivaliser avec les chercheurs des grands laboratoires, de plus en plus bridés par des impératifs commerciaux ou des contraintes juridiques et bureaucratiques. Pour attirer de nouvelles recrues au-delà du petit monde des hackers, les biomilitants californiens ont commencé à se faire connaître de la population de la région de San Francisco, très ouverte aux innovations. Ils participent à des salons professionnels, des conférences, des foires aux inventions. Ils envisagent de créer un logo et de confectionner des autocollants, des tee-shirts et des casquettes. Première victoire, ils ont attiré dans leur groupe quelques "amateurs purs". Micah Zuorski, un viticulteur de la région, a tout à apprendre, mais il a envie de participer à ce qu'il considère comme la grande aventure du XXIe siècle : "Le génie génétique va révolutionner notre vie. Il est essentiel que ce savoir ne soit pas confisqué par l'Etat et les multinationales. Dans ce domaine comme dans les autres, il faut revenir aux racines du rêve américain, rendre le pouvoir au peuple." Déjà, des écoliers de la Silicon Valley se sont abonnés au blog de DIYbio. Yves Eudes Via Le Monde Related Links:Tuesday, September 08. 2009A Farm on Every Floor
----- Via Metabolicity Personal comment: Urban and vertical farming again. But here I'm rather interested in the two words of hydroponics and aeroponics. Would like to use this concept for architectural and livable environments.
Posted by Patrick Keller
in Architecture, Science & technology, Sustainability
at
15:00
Defined tags for this entry: architecture, climate, farming, science & technology, sustainability, urbanism, weather
Tuesday, September 01. 2009Solar Power from Space: Moving Beyond Science Fictionby Michael D. Lemonick For more than 40 years, scientists have dreamed of collecting the sun’s energy in space and beaming it back to Earth. Now, a host of technological advances, coupled with interest from the U.S. military, may be bringing that vision close to reality. Despite the enormous promise of solar power, the drawbacks of the technology remain significant. People need electricity every day, around the clock, but there’s no part of the United States that is cloud-free 365 days a year — and no solar radiation at night. You have to find some way to store the energy for those sunless periods, and there’s not yet a large-scale way to do that. Moreover, the best locations for solar arrays — the deserts of the American Southwest — are far from the centers of population, so even under the best of circumstances you’d have to send electricity many hundreds of miles through transmission lines that don’t yet exist. But there is a way to tap into the sun’s energy 24 hours a day, every day of the year, and send it anywhere on the globe: Launch solar panels into space and beam the power back to Earth. The concept sounds far-fetched and wildly impractical, and when the Pentagon and space enthusiasts began talking about it back in the 1960s and 1970s, it was. Recently, however, the idea of space-based solar power, or SBSP, has begun to look less like science fiction and more like a technology whose time may be coming, with the Pentagon and private companies ramping up efforts to make space-based solar power a reality. Two years ago, the Pentagon’s National Security Space Office (NSSO) issued a report recommending that the U.S. “begin a coordinated national program to develop SBSP.” A year ago, engineers did a small but successful experiment using some of the technology that will be employed in SBSP, taking energy from solar cells, converting it to microwaves, and then beaming it 92 miles from Maui to the Big Island of Hawaii, where it was converted back into 20 watts worth of electricity. And last spring, the California-based Solaren Corporation signed a contract with Pacific Gas & Electric (PE&G) to provide 200 megawatts of power — about half the output of an average coal-fired power plant — by 2016 by launching solar arrays into space. Several other companies have announced their intentions to put up solar satellites of their own. Doubts abound that space-based solar power will come to pass anytime soon, and for good reason: The technology involves launching a series of large satellites into space, using robotic technology to assemble the solar arrays, transmitting the energy 22,000 miles to earth using microwave technology, and then converting that energy to electricity on the ground. The fact is, however, that all of that is now feasible — if pricey — thanks to technological advances in recent years. These include cheaper and more reliable launch technology, lighter and stronger materials for solar stations, significant improvements in the robotic technology needed to assemble the solar arrays, far more efficient solar cells, more precise digital devices to direct that energy accurately to earth, and significantly smaller and more powerful microwave transmitters and receivers. The big question is whether this engineering feat can be pulled off at a price competitive with terrestrial solar power. So far, the Pentagon’s estimate of what it will cost — $10 billion to put a 10-megawatt experimental solar station in orbit by 2016 — is five times higher than Solaren’s and would produce far less power. It was a little bit of both when SBSP was first proposed in 1968 by an engineer named Peter Glaser, who worked for the consulting firm Arthur D. Little on a variety of space-related projects. The basic components — solar cells and microwave transmitters and receivers — already existed, and as the Apollo program began to wind down, NASA was trying to figure out what to do next. In particular, says John Mankins, who became the manager for advanced concepts for NASA during the 1990s, “They were trying to figure out what to do with the space shuttle.” One idea was to begin launching space habitats — to get large numbers of people living and working in space. “These people would need something to do,” says Mankins, “so one idea was that they’d build solar-power satellites.” Studies showed that it was a feasible, but daunting, proposition. “This was in the days before PCs, microelectronics, robotics,” says Mankins. “The idea of something like the shuttle’s robotic arm was unimaginable. So you’d need these big crews to bolt the things together — and the satellites themselves would have had to be physically enormous. We’d need a new launch system that would dwarf the space shuttle.” The bottom line, he says, was that it could be done, but it would have cost the equivalent of a trillion of today’s dollars to get the first kilowatt of power, and it would have taken 20 years. “The National Research Council and the Office of Technology Assessment looked at it,” recalled Mankins. “One of them said, ‘Let’s revisit this in ten years.’ The other said, ‘Let’s never consider this again.’” In the mid-1990s, NASA did revisit the concept. Under Mankins’ direction, a team of engineers was assembled to see whether advances in technology made space-based solar power more feasible. “The basic answer,” he says, “was ‘yes.’” In the past decade two other factors have emerged to boost the prospects of SBSP: climate change and interest from the military. There is a growing recognition that non-carbon energy sources will be crucial if the world is going to avoid the worst effects of climate change. It’s almost inevitable that carbon emissions will end up being taxed one way or another, and when they are, renewables like SBSP will immediately become more competitive economically. That’s what motivates Solaren and PE&G. Although it is cloaking its work in secrecy, Solaren has said it will cost roughly $2 billion to launch a handful of satellites carrying the equipment that will be robotically assembled into a single, large solar station. One way the company plans to boost efficiency is to use parabolic reflectors to concentrate sunlight onto the solar cells. “The biggest expense,” says Cal Boerman, Solaren’s director of energy services, “is the cost of getting into space, and we’re convinced we can get the weight down to the point where we can do this with a minimum number of launches.” Because Solaren’s satellite will be in geostationary orbit, the antennas won’t have to track it across the sky; like a satellite TV receiver, they’ll always aim at a fixed point in the sky. At 22,000 miles up, a geostationary satellite is in full sunlight virtually all the time. As for safety, he says, the fact that the microwaves are spread out over a square kilometer means that they’d be relatively harmless to, say, a flock of birds that happened to fly through them. And if the beam should wander, the satellite will be programmed to scatter it. Solaren isn’t the only company trying to commercialize SBSP: PowerSat, based in Everett, Wash., has recently filed patents for its own space-power system, which will use an array of hundreds of small satellites linked together rather than one large one. PowerSat says it can reduce some of the high costs of putting the technology in space by using solar energy to power electronic thrusters to maneuver the satellites into orbit. A Swiss company, Space Energy, is also working on SBSP. Solaren is the only one, though, with a contract with a utility. “As we talked to investors,” says Boerman, “they naturally asked, ‘Can you sell it?’” If this first project works out, Solaren eventually wants to put in orbit satellites that can generate a gigawatt of electricity, enough to power roughly 1 million homes. Such futuristic schemes have understandably generated a great deal of skepticism. Space experts have been debating the issue online, with some arguing that Solaren’s project will be far more expensive than the company estimates, in part because it could take more than a dozen launches — not just four, as the company stated — to get the solar station into space. But the military’s interest in SBSP could give a major boost to the technology. According to Marine Corps Lt. Col. Paul Damphousse, Chief of Advanced Concepts for the National Security Space Office, the military is interested in SBSP for two main reasons. The first, he said, is that “we’re obviously interested in energy security, and we’re also interested in weaning ourselves off fossil fuels because climate change could pose national security risks.” But there would also be a tactical advantage to space-based solar, Damphousse noted. When the military is operating in remote regions of countries like Iraq or Afghanistan, it uses diesel generators to supply forward bases with power. “We have a significant footprint getting energy in,” says Damphousse, noting the need for frequent convoys of oil tankers, the soldiers to protect them, and air support — all of which is expensive and dangerous. Being able to tap into power beamed directly down from space would clearly have a lot of appeal, says Damphousse, even if it were relatively costly. And it’s not just useful for the battlefield, he says, but also for areas affected by natural disasters, such as Hurricane Katrina. For those reasons, Damphousse supports the idea of coordinated studies by the Pentagon and other agencies — such as NASA and the Department of Energy — that would have a stake in space-based power. “We might, for example, do some experiments on the International Space Station, which is already up there and generating 110 kilowatts of power from its own solar cells,” he says, “rather than having to send up a dedicated test satellite.” Such cooperation might appeal to NASA. “I suspect that NASA will start working on energy and on more advanced technology and less on, ‘Let’s get to the moon by 2018,’” says Mankins. By undertaking some of the research and being an early customer for SBSP, the government could rapidly accelerate development of the technology. Historians of aviation agree that the government’s decision to back air mail played a major role in developing the aircraft industry, leading to technological innovations and economies of scale. The same phenomenon could take an emerging but outlandish-sounding technology and push it into the energy mainstream. This piece originally appeared on Yale Environment 360 Learn more about space-based solar power in the WorldChanging archives: ----- Via WorldChanging
« previous page
(Page 2 of 3, totaling 11 entries)
» next page
|
fabric | rblgThis blog is the survey website of fabric | ch - studio for architecture, interaction and research. We curate and reblog articles, researches, writings, exhibitions and projects that we notice and find interesting during our everyday practice and readings. Most articles concern the intertwined fields of architecture, territory, art, interaction design, thinking and science. From time to time, we also publish documentation about our own work and research, immersed among these related resources and inspirations. This website is used by fabric | ch as archive, references and resources. It is shared with all those interested in the same topics as we are, in the hope that they will also find valuable references and content in it.
QuicksearchCategoriesCalendarSyndicate This BlogArchivesBlog Administration |